Jérusalem

Depuis l’été 2007, la Sainte Croix de Jérusalem a déployé les toiles de sa tente et fixé ses cordages à Jérusalem.

Ville trois fois Sainte, Ville où chacun est né dit le psaume, Ville qui attire, questionne, énerve, bouleverse, 

Ville où tout est différent parce que les événements qu’elle a connus voici 2000 ans sont si différents d’une vie ordinaire et, néanmoins, sont partie prenante de la vie de l’homme y compris de l’homme d’aujourd’hui, qu’il le sache ou non.
Comment rester insensible à ces paysages grandioses alors que la Terre Sainte n’est pas plus grande que trois départements français ? Comment ignorer les lieux Saints des trois religions monothéistes alors que les habitants du monde entier y sont attirés ? Comment connaître ces deux peuples israélien et palestinien qui se côtoient chaque jour, voire vivent ensemble depuis tant d’années ? Comment comprendre cette terre aujourd’hui alors que personne n’a rien compris, pas même les douze apôtres, voici 2000 ans ?
Il faut sûrement la regarder vivre, l’écouter, se mettre à son rythme pour espérer la comprendre. C’est une grâce que de vivre à Jérusalem, en Terre Sainte.

La communauté, sur proposition de l’Exarque patriarcal chaldéen (qui est français), a eu l’opportunité de s’installer aux portes de la vieille ville. Naturellement le prieuré a pris comme nom Notre-Dame des Chaldéens.

 

 C’est une belle demeure palestinienne, maison du Patriarcat chaldéen, entourée d’un jardin qui abrite oliviers, figuier, palmier, lauriers, bougainvilliers et d’autres magnifiques fleurs, dont elle occupe le rez-de-chaussée.
Les voisins les plus proches sont les Syriens catholiques et les Dominicains de l’Ecole Biblique et Archéologique Française de Jérusalem Le quotidien est rythmé par les cloches de la vieille ville et du couvent Saint Etienne des Dominicains qui résonnent mais aussi par la prière cinq fois par jour dans les mosquées proches qui se répondent tel un écho sans oublier le bruit ambiant inévitable en Orient.

 

 

 

07 Janvier 2011